La notion de chômage technique a été introduit par le Code du travail du 14 Août 1992 dans la législation sociale camerounaise en son article 32 alinéa (k). Ces dispositions ont été complétées par l’arrêté N°001/CAB/MTPS du 14 février 1995 fixant les taux d’indemnisation pendant la période de suspension du contrat de travail pour cause de chômages technique.
1) Définition du chômage technique
Aux termes de 32 alinéa k du Code du travail, le chômage technique est défini comme l’interruption collective du travail, totale ou partielle du personnel d’une entreprise ou d’un établissement résultant, soit de causes accidentelles ou de force majeure, soit d’une conjoncture économique défavorable. Cette interruption est extérieure aux parties contractantes et intervient indépendamment d’une attitude fautive de l’employeur ou de l’employé.
2) Quelles sont les conditions de mise en œuvre du chômage technique
Pour pourvoir recourir au chômage technique, l’entreprise doit être en situation de baisse d’activité ou de perturbations exceptionnelles. Ces situations peuvent être les suivantes :
3) Quelles sont les formalités de mise en œuvre du chômage technique
– Premièrement, il faut consulter les délégués du personnel afin d’établir la liste des employés concernés par le chômage technique
– Deuxièmement, il faut communiquer la liste aux intéressés et la publier par voie d’affichage sur les panneaux d’affichage au sein de l’entreprise
– Troisièmement, il faut transmettre la liste pour information à l’inspection du travail
4) Quelle est la durée du chômage technique ?
5) Le licenciement d’un salarié pendant la période de chômage technique pour faute commise est-il possible ?
6) Comment sont rémunérés les travailleurs pendant la période du chômage technique ?
7) Cas pratique sur la méthode de calcul de l’indemnité de chômage technique.
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